Les réseaux sociaux sont un formidable outil de communication, mais peuvent être chronophages. Afin de rentabiliser votre présence en ligne, mieux vaut choisir celui qui vous convient le mieux et être actif de manière qualitative, plutôt que de passer beaucoup de temps à essayer d’être partout. «Il y a un choix à faire parmi une large palette, confirme Franck Schneider. Sur le long terme, un peu d’investissement ciblé peut apporter une réelle plus-value.»

 

Page professionnelle sur Facebook

L’avantage principal de la page Facebook, c’est qu’elle touche un public local et concerné par votre activité. L’inconvénient, c’est qu’il faut être prêt à modérer les commentaires et y répondre quand c’est nécessaire.

Si vous souhaitez avoir un profil public sur Facebook, il est très important de créer une page à laquelle les personnes peuvent s’abonner, et non pas un profil personnel (pour lequel il faut faire une demande d’amitié). En effet, lorsque vous êtes «amis» sur Facebook, vous pouvez naviguer sur le profil personnel de l’autre personne. Si des patients vous ajoutent, vous aurez donc accès à des informations privées à leur propos, ce qui peut mettre à mal la distance thérapeutique de mise.

 

Être actif sur Twitter

Twitter est plus régulièrement utilisé comme réseau professionnel que Facebook. C’est un outil très performant pour la formation continue, car il permet de suivre des thématiques qui vous intéressent et d’être au courant des dernières nouveautés. Il permet aussi de partager du contenu, son propre savoir, et ainsi de se faire connaître pour son expertise. «Être présent sur Twitter est globalement un bon compromis, souligne Franck Schneider. Cela ne nécessite pas beaucoup d’effort, il est très facile de partager rapidement du contenu et cela peut apporter des bénéfices intéressants en termes de visibilité.»

 

Enrichir Wikipédia

Un moyen peu connu d’être présent en ligne: enrichir des pages Wikipédia. Si vous possédez des connaissances pointues dans un domaine, vous pouvez contribuer à leur amélioration. Le grand public pourra profiter de vos connaissances et vous serez crédité sur l’un des plus grands sites du monde. «Il faut accepter de jouer le jeu de l’expertise, encourage Franck Schneider. Faire bénéficier les patients de vos connaissances prend certes un peu de temps, mais chacun gagne à ce que la population soit bien informée.»

 

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Attention au pseudo!

De manière générale, évitez de vous inscrire sur un réseau social sous un pseudo. D’une part, il sera difficile de vous trouver, ce qui vous fera perdre en visibilité. D’autre part, le pseudo a tendance à susciter la méfiance car masque la source de l’information et décrédibilise. Par souci de professionnalisme, n’hésitez donc pas à communiquer sous votre vraie identité.